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IL S’APPELAIT GUY MÔQUET

Combien de jeunes gens, filles et garçons savent-ils que Guy Môquet avait leur âge quand il a été fusillé ? Qui était ce jeune homme devenu à 17 ans un des symboles de l’oppression nazie en France ? 

Si la lettre de Guy Môquet, écrite à sa famille quelques heures avant d’être exécuté, a traversé l’Histoire, on connait moins son parcours, sa personnalité enjouée, son engagement dans le militantisme communiste qui lui valut d’être arrêté sur dénonciation puis fusillé, avec 48 autres otages, en représailles après la mort du lieutenant-colonel Karl Hotz. 

Peu de personnes peuvent encore nous offrir leurs souvenirs du Guy Môquet de chair et d’os, du lycéen parisien rieur et sportif qui habite avec sa mère à deux rues de la station de métro qui porte aujourd’hui son nom, rue Baron dans le 17ième arrondissement de Paris. 

Odette Nilès, militante communiste et résistance française, fut le premier et le dernier amour de Guy Môquet, rencontré alors qu’ils étaient tous les deux internés au camp de Châteaubriant. Aujourd’hui, à la veille de ses 100 ans, Odette Nilès nous raconte le jeune garçon qui la surnommait « Épinard » et qui lui a écrit une lettre qu’elle a longtemps gardé secrète.  

Rescapé de Drancy, Paul Sinenberg, qui habitait à Châteaubriant en 1941, est le dernier témoin de l’exécution des otages du camp. Il nous plonge dans cette journée d’octobre où il entendit, caché, les condamnés chanter La Marseillaise. 

 

 

 

 

Durée : 52 minutes

Année : 2023

Collection : Histoire

Diffuseur : Toute l’Histoire

Production : Mediatika

Réalisateur : Emmanuel Amara

Soutien : CNC, fondation CARAC

 

 

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